Lancés en mai 2002, les Cahiers du Centre de Recherche « Études sur le roman du second demi-siècle » devenus Cahiers du CERACC sont destinés à accompagner les projets de l’équipe : leur rythme de parution varie en fonction de ceux-ci, et est indépendant de l’organisation de colloques et de la publication d’ouvrages collectifs.

Ils se font l’écho des problématiques scientifiques du groupe de recherche, centrées autour des écritures narratives du second-demi siècle et du contemporain. Ils relayent ainsi les communications prenant place dans le séminaire doctoral du Ceracc, où des spécialistes comme des doctorants sont invités à présenter leurs travaux en cours, et en publiant les actes de journées d’étude ou des publications thématiques organisés par des membres de l'équipe.

Les Cahiers constituent une revue électronique. Le contenu de chaque numéro est la propriété de l’équipe et des auteurs des articles, et leur reproduction n’est pas libre. En revanche, ils peuvent être cités suivant les règles usuelles et des liens directs peuvent y renvoyer. Certains cahiers sont à la fois mis en ligne et édités : la pagination indiquée alors dans les numéros présentés ici est identique à celle de la version imprimée.



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Le CERACC, Centre d’Études sur le Roman des Années Cinquante au Contemporain a pris ce nom en 2004, afin de refléter l’ouverture du Centre à l’« extrême contemporain ».

L’équipe Études sur le roman du second demi-siècle était elle-même issue de la redéfinition du centre des années quatre-vingt-dix intitulé Études sur Nimier et les hussards, qui privilégiait d’une part l’histoire littéraire en tant que discipline, d’autre part la question des rapports entre esthétique, histoire et politique.Sans abandonner ces orientations, le Centre entend par cette nouvelle définition souligner qu’il travaille sur la littérature postérieure à la Seconde Guerre mondiale, et plus particulièrement sur la fiction narrative, en incluant ses développements récents et actuels.

Cet objectif général peut se décliner sur deux axes.

1. Histoire littéraire : groupes, « minores », « extrême contemporain » : Les chercheurs entendent contribuer à la problématisation de notions, de périodisations, de définitions, d’évaluations auxquelles la critique et l’histoire de la littérature procèdent pour établir la doxa ; c’est pourquoi, l’équipe étudie les groupes ou mouvances (Hussards, Nouveau Roman, Minimalisme), les « minores » (Henri Thomas, Annie Saumont, etc.), l’ « extrême contemporain » (tentative de cartographie dans Le Roman français au tournant du XXIe siècle) ;

2. Poétique et Histoire : genres, identités, limites : Tout genre est l’objet de transactions ou de transgressions, plus encore aux XXe et XXIe siècles sans doute. Le Centre privilégie le « roman » mais n’y circonscrit pas son travail. Il interroge ses fonctionnements (le lecteur), ses manifestations institutionnelles (le « premier roman »), ses frontières avec les autres modes d’expression, littéraires ou non. Plus largement, il examine la dimension sociale et culturelle du texte littéraire.

Le Centre associe étroitement à ses travaux les chercheurs des autres universités, étrangères en particulier, et les jeunes chercheurs, ainsi que les sociétés de spécialistes et les centres de recherches.


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